Prickles (One Meter Line), 2017, cacti, stanchions, dimensions variable
Yao Qingmei, Prickles (One Meter Line), 2017, (detail)
Prickles (One Meter Line), 2017,
Prickles (One Meter Line), 2017, cacti, stanchions, dimensions variable
Yao Qingmei Touch (Security ‘X-Ray’ Machine) 2017 Installation view
Yao Qingmei Touch (Security ‘X-Ray’ Machine) 2017 (Detail)
Yao Qingmei Touch (Security ‘X-Ray’ Machine) 2017 (Detail)
Yao Qingmei Touch (Security ‘X-Ray’ Machine) 2017 Installation view
Yao Qingmei Molt (Body Inspection) 2017 Three-channel HD video Color & sound Chinese w/ English subtitles 9'
Yao Qingmei Molt (Body Inspection) 2017 Film still
Yao Qingmei Molt (Body Inspection) 2017 Film still
Yao Qingmei Molt (Body Inspection) 2017 Three-channel HD video Color & sound Chinese w/ English subtitles 9'
L’Effeuilleur
2017
Installation
"L'effeuilleur" constitué de trois travaux intitulés “ piquer ( poteaux de guidage), “toucher( machine de sécurité)” , et “Effeuiller (Contrôle corporelle )”, créé une scène de “Control de sûreté ”solennelle et humoristique.
Le dispositif que l’artiste met en place force d’abord les visiteurs à traverser un “passage-cactus” serré, constitué des poteaux de balisage orné de cactus. Suite de ce passage “dangereux”, le corps du visiteur est transporté sur un lit massant, il entre dans le “ Toucher(machine de contrôl)”. Des poils d’autruche noires remplaçant le voilage, caressent le corps en douceur en lui faisant des chatouilles. Se cachant à l’intérieur de la machine, une voix d’artiste paisible, accompagnée d’une musique méditative inspirée de l’exercice du Yoga, donne des indications relaxantes. Une caméra de surveillance scanne et expose le visiteur en temps réel sous le regard des autres.
Après cette étape, le visiteur peut finalement plonger dans une “comédie musicale de trois vidéos” : “Effeuiller ( control corporel)”, intercroisement entre la musique, la chorégraphie, le texte et l’image. La danseuse et le contrôleur interprètent respectivement “la vie nue” et le clou de la machine du pouvoir au travers du striptease burlesque et de la danse machinale. Le choeur de 15 personnes, similaire au choeur grecque, figure le spectateur idéal, assume son fonctionnement critique mais constitue aussi un foule cynique. Plusieurs séquences silencieuses s’insèrent dans les scènes. Les spectateur sont entourés par les regards fixes des trois écrans. Le spectateur, in situ quatrième dimension de l’installation, s’intègre dans le théâtre panoptique. La juxtaposition est souvent appliquée par YAO Qingmei qui alterne le chant solennel avec l’extrait coquin de Maryline Monro. Elle s’approprie et détourne le sens littéraire et philosophique des mots comme “big brother” “levithan”, “homo sacer” et “ panoception” pour apostiller le dispositif sécuritaire.