Yao Qingmei, Third verse of the Internationale, sung solo in Monaco, 2012, Video Subtitling recorded after art action, sound,12’30'', still ©ADAGP, Paris, 2024
Yao Qingmei, Third verse of the Internationale, sung solo in Monaco, 2012, Video Subtitling recorded after art action, sound,12’30'', still ©ADAGP, Paris, 2024
Yao Qingmei, Third verse of the Internationale, sung solo in Monaco, 2012, Video Subtitling recorded after art action, sound,12’30'', still ©ADAGP, Paris, 2024
Le troisième couplet d’Internationale Solo à Monaco
2012
Vidéo : sous-titrage de la bande son enregistrée après l’action
12’
“L’État opprime et la loi triche, L’impôt saigne le malheureux ;Nul devoir ne s’impose au riche, Le droit du pauvre est un mot creux.” Yao Qingmei chant ce troisième couplet de l’Internationale depuis une voiture équipée d'un haut-parleur, sur le circuit du Grand Prix Formule F1 à Monaco. Après deux tours, toujours chantant, elle s'arrête devant la Place du Casino. Cette action est vite interrompue par l’intervention de deux policiers.
La vidéo est sous-titrée par l’enregistrement de la conversation inattendue. La discussion ballote entre l’art et le politique, met le doigt sur la fissure où se réfugie l’artiste. Se greffant dans un corps d’une idéaliste obstinée, elle manifeste en solitaire.
Traitant de l’impôt et de la répartition de la richesse, ce troisième couplet, dont les paroles sont soupçonnées d’être anarchistes, n’a curieusement jamais été chanté lors des manifestations. Le chanter à Monaco, fameux paradis fiscal, révèle la réalité de ce lieu. L’action est elle-même absurde, ambitieuse et naïve.